La Banque des règlements internationaux affiche son scepticisme face aux cryptomonnaies
Genève – La Banque des règlements internationaux (BRI) a affiché, lundi, son scepticisme face aux cryptomonnaies en affirmant que les technologies actuelles ne se prêtent pas à une adoption par le grand public de ces monnaies alternatives.
“Le potentiel du bitcoin comme monnaie d’échange est aujourd’hui limité”, a estimé l’organisme international basé en Suisse dans son rapport annuel.
Il a relevé que les cryptomonnaies actuelles s’avèrent de plus en plus laborieuses à utiliser à proportion que leur usage se développe, contrairement à la monnaie classique, dont le fonctionnement s’améliore à mesure que le nombre de ses utilisateurs augmente et que leur confiance s’accroît.
Les économistes de la BRI se sont penchés principalement sur le cas du bitcoin, mais leurs conclusions s’appliquent à l’ensemble des cryptomonnaies qui nécessitent la validation des transactions par des “mineurs”, un terme employé pour les personnes qui collectent des monnaies numériques.
Cette validation requiert des puissances de calcul importantes, nécessitant pour le bitcoin l’équivalent de la consommation électrique de la Suisse, d’après les estimations de la BRI.
Le directeur général de la Banque des règlements, Agustin Carstens, voit en effet dans le bitcoin la “combinaison d’une bulle, d’un système de Ponzi et d’une catastrophe écologique”.
La BRI a invité les banques centrales à réfléchir sérieusement aux risques potentiels avant d’émettre leurs propres cryptomonnaies. A ce jour, aucune banque centrale n’a émis de monnaie numérique mais la Riksbank suédoise y réfléchit pour de petits paiements.
L’organisme international a en outre appelé à une réglementation mondiale des monnaies virtuelles pour davantage d’efficacité, ciblant à la fois les institutions financières réglementées et les sociétés offrant des services de cryptomonnaie.
Lire aussi
L’accélération des investissements durables, un prérequis de la transition énergétique (Mme Benali)
La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a relevé, jeudi à Rabat, l’importance de l’accélération des investissements durables en tant que “prérequis” de la transition énergétique au Maroc et en Afrique.
Le développement d’un outil de synthèse vocale pour la langue amazighe, en débat à Rabat
Dans le cadre de ses activités scientifiques, l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) a organisé, jeudi à Rabat, une conférence sur “le développement d’un outil de synthèse vocale pour la langue amazighe” rehaussée par la présence d’une pléiade de chercheurs et d’enseignants.
La réforme du système de santé au centre d’une rencontre entre le ministère de la Santé et les syndicats
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a tenu, jeudi à Rabat, une réunion avec toutes les instances syndicales représentatives, axée sur la réforme du système national de santé.
Dernière Heure
-
L’accélération des investissements durables, un prérequis de la transition énergétique (Mme Benali)
-
Le développement d’un outil de synthèse vocale pour la langue amazighe, en débat à Rabat
-
La réforme du système de santé au centre d’une rencontre entre le ministère de la Santé et les syndicats
-
M. Baraka souligne l’importance de revoir la politique de l’eau pour mieux planifier les besoins des différents secteurs
-
Lutte antiterroriste: Lancement du 1er Dialogue stratégique de haut niveau entre le Maroc et l’ONUCT
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
New York: Mise en avant de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le Maroc, fer de lance et leader d’une politique industrielle et énergétique avant-gardiste (CEO de Nexans)