Les objectifs de croissance exigent des réformes pour l’amélioration des performances du secteur énergétique (ministre)

Casablanca – Les objectifs de croissance nationaux et régionaux ne pourraient être atteints sans la mise en oeuvre de réformes permettant l’amélioration des performances du secteur énergétique avec une participation accrue des opérateurs privés à son développement, a indiqué, mercredi à Casablanca, le ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara.

Les besoins en énergie du Maroc, dépourvu de ressources fossiles, augmentent rapidement, et le pays se doit de trouver des réponses adaptées pour faire face aux enjeux auxquels est confronté le secteur notamment les fluctuations et la volatilité des cours, a-t-il relevé lors d’une conférence-débat organisée, sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, par la fédération de l’énergie de la Confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM).

Pour répondre à ses besoins, le mix énergétique doit être conçu avec réalisme, innovation et compétitivité. La solution n’est pas unique et toutes les énergies devront trouver leur place dans ce mix, sans toutefois que celui-ci soit rigide et figé. Le Maroc devra trouver le sien, qui s’intégrera dans la vaste palette des solutions possibles, a souligné M. Amara.

Face au dynamisme sans précédent de l’économie, les projections tablent sur le triplement de la demande en énergie primaire et le quadruplement de la demande électrique à l’horizon 2030. Et d’expliquer que le Maroc continuera à utiliser les énergies fossiles, d’ailleurs dominantes de par le monde. Toutefois, cette utilisation sera responsable par le recours aux technologies propres et à l’imposition des normes de réduction d’émission des gaz à effet de serre dans les industries productrices et consommatrices de ces énergies.