Le Prix Nord-Sud atteste des avancées majeures réalisées par le Maroc en matière des droits de l’Homme (Mme Bouayach)
Lisbonne – La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a affirmé que le Prix Nord-Sud qui lui a été décerné par le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe atteste des avancées majeures réalisées par le Maroc dans le domaine des droits de l’Homme.
“L’honneur, que vous m’accordez aujourd’hui, n’est pas seulement une reconnaissance de mes efforts individuels pour la défense des droits de l’Homme, mais il est, également pour moi, un témoignage des progrès majeurs réalisés par mon pays pour la dignité et la liberté”, a assuré Mme Bouayach dans son intervention, mardi, à l’occasion de la cérémonie de remise du prix par le Président de la République du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, et le Président de l’Assemblée de la République portugaise, José Pedro Aguiar-Branco.
“Cet honneur revêt pour moi une signification toute particulière, puisqu’il coïncide avec le 20ème anniversaire de la création de l’Instance Équité et Réconciliation, qui représente un exemple pionnier de justice transitionnelle dans le monde arabe et musulman, et constitue une expérience unique dans le monde”, a-t-elle indiqué lors de la cérémonie, qui s’est déroulée au parlement portugais, en présence d’éminentes personnalités du monde de la politique, des affaires, des arts et des médias.
Et de poursuivre que “cette étape fondamentale dans la construction de l’état de droit au Maroc a aussi été fondatrice d’une approche marocaine des droits de l’Homme, basée sur une interaction constante entre la société civile et l’État, et caractérisée par trois éléments clés : Le consensus entre toutes les parties prenantes, plutôt que le compromis, l’innovation à même d’élaborer les réponses idoines les mieux adaptées au contexte national, et l’inclusivité de tous les acteurs, dans une approche participative incluant les 12 régions du Royaume”.
Mme Bouayach a également passé en revue les différentes réalisations du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, notant que les réformes structurantes entreprises par le royaume en matière des droits de l’Homme “n’auraient sans doute pas abouti sans l’implication effective de tous, car la création d’un État de droit, est un projet sociétal, qui concerne des nations entières, et un choix volontaire et souverain, qui s’impose d’allier, dans un équilibre délicat, progrès et égalité, développement et démocratie”.
La présidente du CNDH a en outre relevé que le défi pour tous les pays et notamment pour les pays du sud global, “reste l’effectivité des droits des citoyens”. ”Je demeure convaincue que la construction d’un Etat de droit ne peut se faire sans la construction d’un Etat, qui non seulement garantisse les droits de ses citoyens, mais défende de manière active leurs libertés et leurs intérêts”, a-t-elle dit.
“Dans ce monde plus divisé et plus polarisé que jamais, entre pays du Sud et pays du Nord, les initiatives comme le Prix Nord Sud doivent servir d’exemple”, a-t-elle ajouté.
Lors des précédentes éditions, le prix a été décerné à des personnalités de haut rang, dont des chefs d’État et des hauts fonctionnaires (l’ancien président du Portugal et haut représentant des Nations unies pour l’Alliance des civilisations, Jorge Sampaio, la reine Rania de Jordanie, le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, l’ancien président de la Serbie, Boris Tadić, l’ancienne présidente de l’Irlande, Mary Robinson, et bien d’autres).
Parmi les autres lauréats figurent le septième Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et Suzanne Jabbour, Présidente du Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture.
Le prix Nord-Sud est attribué tous les ans depuis 1995 à deux candidats (personnalités, militants ou organisations) s’étant distingués par leur engagement exceptionnel pour promouvoir la solidarité entre le Nord et le Sud.
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