La vocation du FIFM, carrefour du cinéma mondial, se confirme d’année en année (Mme Toscan Du Plantier)

La vocation du FIFM, carrefour du cinéma mondial, se confirme d’année en année (Mme Toscan Du Plantier)

jeudi, 14 novembre, 2013 à 9:55

Par Amal TAZI.
Rabat – La vocation du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), carrefour de la création cinématographique à travers le monde, se confirme d’année en année, a assuré la directrice du FIFM, Mme Mélita Toscan Du Plantier.

Quelques jours avant l’ouverture de la 13-ème édition de ce grand rendez-vous du 7-ème art de la Cité ocre (29 novembre-7 décembre), Mme Toscan Du Plantier veut souhaiter “la bienvenue à tous les amoureux du cinéma et du Maroc”, et dit avoir “hâte” de voir commencer cette édition que l’équipe du Festival prépare depuis un an.

“Je suis dans l’état d’esprit de quelqu’un qui voit d’année en année s’accomplir ce que nous avons toujours voulu que soit le Festival de Marrakech: le carrefour de la création en accueillant les artistes du monde entier”, a confié, dans un entretien à la MAP, la directrice du festival qui réserve encore cette année de belles surprises aux festivaliers avec son lot de temps forts et de grandes stars du cinéma mondial, nombreuses à répondre présentes.

A cet égard, Mme Toscan Du Plantier s’est réjouie de “la chance” d’avoir cette année le grand producteur et cinéaste américain Martin Scorsese comme Président du jury entouré d’artistes “exceptionnels”.

Outre une série d’hommages à de grandes figures du cinéma mondial et national, dont les comédiennes américaine Sharon Stone et française Juliette Binoche ou encore l’acteur marocain Mohamed Khouyi, le FIFM honorera cette année le cinéma scandinave, après avoir célébré l’année dernière le cinéma hindi à l’occasion de son centenaire, consacrant ainsi sa tradition d’ouverture sur les cinémas du monde.

“D’abord nous devons à la Scandinavie deux des plus grands maîtres du cinéma, Ingmar Bergman et Carl Theodor Dreyer et depuis quelques années grâce à Lars Von Trier, Suzanne Bier, Bille August, Nicolas Winding Refn et Thomas Vinterberg, on peut dire que le cinéma scandinave s’impose dans le monde et devient une évidence cinématographique”, a-t-elle souligné, rappelant que le Festival de Marrakech a déjà couronné plusieurs jeunes auteurs scandinaves.

S’agissant de la place du cinéma marocain dans la programmation de cette année, Mme Toscan Du Plantier a indiqué qu’un focus sera fait sur la création nationale dans le cadre de la section “Les coups de cœur” où seront présentés quatre films marocains (Derrière les portes fermées de Mohammed Ahed Bensouda, Kanyamakan de Said C. Naciri, Sara de Said Naciri, C’est eux les chiens de Hicham Lasri).

Sans oublier que “l’esprit du Maroc et son identité souffleront sur la compétition”. Aussi Traitors, une coproduction maroco-américaine, de Sean Gullette avec Chaimae Ben Acha, Soufia Issami, Nadia Niaza, Driss Roukhe, Mourade Zeguendi et Morjana Alaoui, figure-elle parmi les 15 longs métrages en lice dans le cadre de la compétition officielle.

S’y ajoute la compétition Cinécole, lancée il y a trois ans et qui “permet de découvrir et encourager de jeunes talents marocains”, a relevé la directrice du FIFM.

Dans son évaluation du parcours du festival qui célèbre cette année son 13ème anniversaire, Mme Toscan Du Plantier s’est félicitée du rayonnement international de la manifestation.

“Le regard que porte le monde sur le Festival de Marrakech à travers la presse, les festivaliers et les acteurs économique du cinéma nous invitent à penser que nous sommes sur la bonne voie qui est celle de la vérité des films, de ceux qui les font et de ses interprètes”, a-t-elle dit.

Elle considère que le Festival est “à l’image d’ouverture du Maroc et contribue à le promouvoir dans le monde entier”, soulignant le souci du choix d’une affiche représentant cette image du Festival “intimement liée au Maroc”.

“Il est toujours important de montrer que dans un pays musulman aujourd’hui, des artistes du monde entier viennent se rencontrer et échanger sur la culture”, a-t-elle relevé.

A la question de savoir si l’on peut considérer aujourd’hui que le FIFM s’impose comme un rendez-vous incontournable de l’agenda mondial des grandes manifestations cinématographiques, Mme Toscan Du Plantier répond par l’affirmative.

“En tout cas il faut croire que oui quand on regarde la liste des invités cette année qui ont répondu présent et qui couvrent la planète cinéma. Et notre ambition est de continuer de persévérer et toujours s’améliorer”, a-t-elle conclu.

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