19-è Festival des musiques sacrées : Une sublime création artistique andalouse donne le ton aux festivités

Fès- Quelle belle entrée en matière ! Une soixantaine d’artistes réunis dans une création poétique, chorégraphique et musicale, magistralement mise en scène par Andrès Marin, l’un des artistes les plus significatifs du flamenco actuel, ont écrit, vendredi soir à la place Bab Al Makina, une nouvelle page de ce 19-ème festival de Fès des musiques sacrées.

Pour la troisième fois d’affilée, le festival démarre par une production inédite, imaginée, conçue, composée et réalisée spécialement pour l’occasion : +L’amour est ma religion+.

Après +Leyla et Majnoun+ d’Armand Amar, +Sois heureux un instant+ de Tony Gatlif, le festival a emporté cette année le public, fin connaisseur de Bab Al Makina, dans une évocation poétique et musicale au cœur de l’Andalousie.

A travers la parole et la poésie des grands philosophes et mystiques appartenant aux trois religions monothéistes d’Ibn Tofayl, philosophe et mystique soufi, à Maimonide, penseur et mystique juif, de Raymond Lulle, apologiste chrétien et romancier majorquin, à Ibn Arabi , le spectacle évoque l’apogée d’une civilisation andalouse dont le ferment culturel fut la quête d’un amour mystique.