A l’ONU, le pari sur le dialogue interconfessionnel pour surmonter les divisions et promouvoir la paix

A l’ONU, le pari sur le dialogue interconfessionnel pour surmonter les divisions et promouvoir la paix

jeudi, 1 février, 2024 à 13:57

Nations Unies (New York) – Les Nations Unies célèbrent à partir de ce jeudi la semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle dans l’optique de mobiliser les efforts pour promouvoir la compréhension mutuelle et le dialogue entre les religions et relever les défis liés à la paix dans un monde de plus en plus divisé.

Proclamée en vertu d’une résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en 2011, cette initiative reconnaît l’impérieuse nécessité d’un dialogue entre les différentes confessions et religions afin d’améliorer la compréhension mutuelle, l’harmonie et la coopération entre les peuples.

Dans cette résolution portée par la Jordanie, l’accent est essentiellement mis sur l’importance pour les Etats membres de soutenir au cours de cette Semaine mondiale “la diffusion du message d’harmonie entre les religions et de bonne volonté dans les mosquées, les églises, les synagogues, les temples et autres lieux de culte, sur une base volontaire, et selon les traditions religieuses ou convictions de chacun”.

Il s’agit, selon l’organisation internationale, de favoriser l’harmonie, la compréhension et le dialogue comme dimensions importantes de la culture de la paix mondiale. En vertu de cette résolution, les gouvernements, les institutions et la société civile sont appelés à célébrer cette semaine par le biais de programmes et initiatives afin d’en promouvoir les objectifs.

Dans le cadre de ce sursaut collectif pour l’entente et la compréhension mutuelle, le Maroc fait preuve d’une prise de conscience accrue des défis liés à la paix et s’acquitte d’un rôle avant-gardiste dans la promotion des valeurs de paix et de vivre-ensemble sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine.

Dans un message adressé aux participants à la Conférence parlementaire sur “Le dialogue interconfessionnel: collaborer pour notre avenir commun”, qui s’est tenue en juin dernier à Marrakech, le Souverain a affirmé que le Maroc, se prévalant de son attachement singulier à l’idéal de coexistence religieuse et de modération, a été naturellement parmi les premiers pays à impulser la mise en place de mécanismes internationaux, les uns dédiés au dialogue inter-civilisationnel et les autres à la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme.

Pour SM le Roi, le dialogue interconfessionnel, mû par la volonté de favoriser une interaction constructive, une entente unanime et une coopération fructueuse entre les différentes croyances, sera un levier essentiel qui contribuera à préserver l’Humanité des tourments de la souffrance et de la division.

“Il nous appartient également de jeter un jour nouveau sur le concept de dialogue interconfessionnel; il nous incombe enfin de fortifier la prise de conscience collective sur l’importance du dialogue et de la coexistence, sur les périls qu’entraîne la persistance d’une logique d’introversion et de fanatisme”, a poursuivi le Souverain.

Autre illustration de l’engagement actif et agissant du Maroc en faveur de la tolérance interculturelle et religieuse, l’accueil par le Royaume de multiples rencontres sur ce registre, dont le 9è Forum mondial de l’Alliance des civilisations tenu en novembre 2022 à Fès et la Conférence internationale pour le dialogue des cultures et des religions.

Dans la même veine, le Maroc a été l’initiateur d’une résolution à l’Assemblée générale de l’ONU, la première du genre portant sur la lutte contre les discours de haine, adoptée en 2019. Le Royaume avait, également, initié une résolution en vertu de laquelle le 18 juin a été proclamé Journée internationale contre les discours de haine.

Le Maroc avait également présenté, à l’Assemblée générale, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres, qui condamne l’autodafé des Livres saints et qui considère, pour la première fois, ces actes comme des violations du droit international. Cette résolution appelle également le Secrétaire général des Nations Unies à organiser une première conférence sur le discours de haine en 2025.

Cette résolution “déplore vivement tous les actes de violence visant des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions, et tous ceux visant leurs symboles religieux et Livres Saints …ce qui constitue une violation du droit international’’.

L’adoption par consensus de cette résolution historique est intervenue dans un contexte mondial marqué par l’exacerbation exponentielle du discours haine dans toutes ces formes et dimensions. Ce qui témoigne du respect et de l’estime dont jouit le Royaume en tant que leader régional et mondial pour la promotion des valeurs de paix, de tolérance et de dialogue interreligieux et interculturel et reflète le rôle de premier plan dont s’acquitte le Maroc dans le concert des nations.

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