Le CITO de Ouagadougou plaide pour une collaboration entre les théâtres marocain et burkinabè
– Propos recueillis par Khalid BARKA
Ouagadougou – Le Carrefour international de théâtre de Ouagadougou (CITO), la plus importante et prestigieuse structure culturelle au Burkina Faso, aspire à asseoir une coopération empreinte d’échanges fructueux d’expériences et du savoir-faire avec les différentes sensibilités de l’art dramatique au Maroc, a affirmé son administrateur, Martin Zongo.
“Nous sommes disposés à collaborer avec n’importe quelle troupe théâtrale à travers la planète, notamment avec nos amis Marocains, dans le but d’enrichir mutuellement nos expériences respectives”, a souligné M. Zongo, dans un entretien accordé à la MAP, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du théâtre.
“Il existe bel et bien des passerelles que nous n’avons pas pu encore explorer, voire ériger entre nous jusqu’à présent, mais nous aspirons développer des relations de coopération entre les deux parties dans l’avenir”, a-t-il indiqué.
“Ceci-dit, je rappelle que de nombreux dramaturges burkinabè avaient pu subir une formation concluante de la part d’un Marocain qui était établi jadis à Ouagadougou. Nous n’avons pas eu encore la chance d’établir une relation d’échange d’expériences et de coopération fructueuse et prometteuse avec nos homologues marocains, mais nous espérons de tout-cœur que ce rêve puisse être concrétisé un de ces jours”, a souhaité M. Zongo, qui est également membre du Conseil économique et social du Burkina Faso.
“Nous sommes toujours ouverts à toute initiative de la part de nos frères Marocains pour pouvoir établir un corridor culturel entre nous et à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest susceptible d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration entre les théâtres des deux pays”, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, M. Zongo a fait savoir que le CITO est une structure atypique qui ne relève ni d’une compagnie qui regroupe un nombre réduit d’artistes et encore moins d’une troupe de personnes, mais il s’agit plutôt d’un creuset qui rassemble tous les métiers de spectacle: musiciens, chorégraphes, acteurs, techniciens, danseurs, comédiens, scénographes…
Sa particularité consiste en sa diversité et il comprend actuellement plus de 600 membres et partant, il est la plus grande Association culturelle au Burkina Faso, a-t-il ajouté.
“Nos ainés avaient mis en place cette structure dans les années soixante-dix et nous avons pu poursuivre l’œuvre de nos pères-fondateurs en vue de permettre à notre pays d’être présent avec force sur la scène théâtrale à l’échelle de la sous-région”, a-t-il estimé.
Il a, en outre, relevé que le théâtre est un art d’ouverture. “Nous disposons de plusieurs partenaires étrangers, en particulier Norvégiens, Danois et Français. Il s’agit d’un échange et d’une interpénétration culturelle qui nous permettent de nous connaitre mutuellement et d’apprendre l’un de l’autre”, a-t-il signalé.
Actuellement, “notre théâtre est en train de traverser une zone de turbulence à cause de la conjoncture délicate au niveau mondial, en particulier le phénomène du terrorisme qui impacte pratiquement les activités culturelles, comme d’autres d’ailleurs, spécialement dans la sous-région”, a déploré M. Zongo.
“C’est en travaillons ensemble que nous pouvons transcender les adversités. Il s’agit d’un appel solennel à une solidarité agissante entre pays africains en matière culturelle, notamment dans le domaine théâtral”, a-t-il dit.
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