Les stéréotypes confinent la femme dans une image négative malgré les avancées réalisées en matière de l’approche genre (Etude)

Les stéréotypes confinent la femme dans une image négative malgré les avancées réalisées en matière de l’approche genre (Etude)

lundi, 25 novembre, 2013 à 22:24

Rabat- Les stéréotypes qui encadrent les relations de genre aussi bien dans l’espace public que privé sont ancrés dans la conscience collective et confinent la femme dans une image négative malgré les avancées réalisées au Maroc en matière de statut de genre, relève une étude publiée lundi à Rabat.

Cette “Etude sur les stéréotypes de genre répandus au Maroc” montre que dans l’imaginaire populaire, les hommes et les femmes sont souvent représentés de manière stéréotypée, soulignant que cette perception s’effectue selon des connotations opposées, positives pour les premiers, négatives pour les secondes.

Les termes courants désignant l’homme et la femme sont par exemple liés aux notions de force contre faiblesse, de maitrise de sentiments contre émotivité, de chef de famille responsable contre femme reproductrice, de leadership contre représentation alibi, de supérieur contre soumise, relève l’étude.

Cette étude montre que malgré l’attachement de la quasi-totalité des femmes au principe de l’égalité des sexes et leur refus du statut actuel d’infériorité à l’homme, il n’en demeure pas moins qu’elles sont nombreuses à garder des conceptions assez stéréotypées des statuts de genre dans la société.

Cette étude, réalisée par Mme Fatima Bakass, statisticienne démographe et M. Kamal Mellakh, sociologue enseignant chercheur, s’inscrit dans le cadre du projet “La force des femmes”, cofinancé par l’Union européenne et mis en oeuvre par l’association ProgettoMondo Mlal en partenariat avec Amnesty international.

La cérémonie de présentation de cette étude a été marquée par la présence de la coordinatrice du projet “Force de femmes” et représentante de Progettomondo Mlal au Maroc, Mme Viera Schioppeto, la responsable de l’axe droits humains au sein du projet Amnesty international Maroc, Mme Touria Bouâbid, le chef de la délégation de l’Union européenne au Maroc, M. Rrupert Joy, le premier secrétaire à l’ambassade d’Italie au Maroc, M. Claudio Martillo et Mme Ghita El Khyari ds programmes Management, spécialiste ONU femme.

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