Coup d’envoi à Agadir du 10ème festival “Cinéma et migrations”

Coup d’envoi à Agadir du 10ème festival “Cinéma et migrations”

mercredi, 6 novembre, 2013 à 15:26

Agadir – Le coup d’envoi de la 10ème édition du festival “Cinéma et migrations” a été donné, mardi soir à Agadir, en présence d’une pléiade de réalisateurs, acteurs, producteurs et artistes marocains et étrangers.

Le lever de rideau de cette manifestation, organisée par l’Association Initiative culturelle avec l’appui de plusieurs partenaires du 5 au 9 novembre, a été marquée par la projection en ouverture du film “Harraga Blues” du réalisateur algérien Moussa Haddad.

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par la projection d’un court métrage intitulé “Moment de recueillement et de reconnaissance” à la mémoire de quatre artistes marocains ayant rendu l’âme durant l’année en cours, en l’occurrence feus Abdelkader Lotfi, Mohamed Majd, Mohamed Benbrahim et Hamidou Benmassoud, outre un hommage appuyé à Boujmâa Rassourance, le fils d’Ouarzazate, qui s’est illustré par la réalisation des décors de nombre de productions cinématographiques internationales.

Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a, de son côté, estimé que la tenue de cette 10ème édition confirme que le festival d’Agadir est arrivé à maturité et qu’il est peut-être temps qu’il aborde des horizons beaucoup plus grands, beaucoup plus larges, en tant que manifestation dotée de sa propre signature dans le paysage cinématographique national, voire international.

La cérémonie d’ouverture a été également marquée par la présentation des membres du jury de cette édition présidée par Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme et président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), aux côtés de l’acteur, réalisateur et scénariste algérien Mohamed Zemmouri, du sociologue et responsable du pôle culture au CCME Younes Ajarra, du réalisateur franco-guinéen Mamadou Keïta, de l’auteure et réalisatrice canadienne Kathy Wazana, et de Kamal Mamad, acteur franco-américain d’origine marocaine.

Huit longs métrages de divers horizons et de différentes sensibilités sont en lice pour le prix Argana, dont “Harraga Blues” du réalisateur algérien Moussa Haddad, “Ymma” du comédien et réalisateur marocain Rachid El Ouali, “Chronique d’une cour de récré” du réalisateur et scénariste français d’origine marocaine Brahim Fritah et “Le noir (te) vous va si bien” du Français Jacques Bral.

La compétition officielle compte également “Le sac de farine” de la réalisatrice belge d’origine marocaine Khadija Leclere, “La désintégration” du réalisateur français natif d’Oujda Philippe Faucon, “Les Baobabs ne poussent pas en hiver” du metteur en scène d’origine sénégalaise Henri Henriol et “La pirogue” du réalisateur, producteur et scénariste sénégalais Moussa Touré.

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