L’ouverture du capital des cliniques aux investisseurs privés renforce la compétitivité (El Ouardi)

Rabat – Le ministre de la Santé, El Hossein El Ouardi, a souligné que l’ouverture du capital des cliniques aux investisseurs privés s’inscrit dans le cadre des mesures de nature à renforcer la compétitivité garantissant qualité et transparence.

L’ouverture du capital des cliniques privées aux investisseurs non médecins ne signifie nullement qu’il y aurait une quelconque privatisation d’un service de santé public ni de rendre difficile l’accès aux soins, a expliqué M. El Ouardi qui intervenait, mercredi soir sur la deuxième chaîne de télévision 2M, dans le cadre de l’émission “Moubachara Maakoum”, consacrée au débat autour des dispositions du projet de loi d’ouverture du capital des cliniques aux non-pratiquants.

Il a assuré qu’en vertu de ce texte, toutes les mesures relatives à la qualité des services, aux prix, aux noms des médecins traitants et des professionnels seront claires, relevant que ce dispositif encouragera la compétitivité et contribuera à une répartition égale des infrastructures sanitaires à travers tout le territoire national.

De son côté, Dr Mohamed Naciri Bennani, coordinateur du Front national de défense de la santé, a rejeté le projet de loi sur l’ouverture du capital des cliniques aux investisseurs privés, arguant que le secteur de la santé n’est pas une “marchandise” qui obéit à la logique de l’offre et la demande, partant du principe que l’investisseur est toujours animé par la recherche du profit.

Le président de la Fédération nationale des associations du consommateur (FNAC), Mohamed Benkaddour, a, quant à lui, appelé à ouvrir les capitaux des cliniques aux investisseurs non pratiquants et mettre fin au monopole des médecins dans ce domaine, mettant en exergue l’importance d’investir même dans les régions reculées du royaume et d’améliorer les indicateurs de santé en partenariat avec le ministère de tutelle et le secteur privé.