Trois questions à Grammenos Mastrojeni, secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée

Trois questions à Grammenos Mastrojeni, secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée

mardi, 23 novembre, 2021 à 14:17

Barcelone – Dimanche prochain marquera la première célébration dans l’histoire de l’humanité de la Journée Internationale de la Méditerranée, un événement qui offre l’occasion de faire le point des réalisations accomplies dans le cadre multilatéral de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et examiner les défis qui doivent être relevés pour un avenir meilleur pour les citoyens de la Mare nostrum.

Dans trois questions à la MAP, le Secrétaire général adjoint de l’UpM, Grammenos Mastrojeni, explique les objectifs de cette célébration et les enjeux à venir pour l’Organisation.

Le monde célébrera ce dimanche pour la première fois la journée de la Méditerranée. Quel est l’objectif de cette célébration ?

Il s’agit de célébrer la communauté d’histoire, de nos relations humaines et de notre coopération, même si elle n’a toujours pas été bonne entre les différents pays du bassin méditerranéen.

La Méditerranée, qui constitue une communauté en elle-même, qui partage des problèmes qui lui sont propres, n’existe pas comme sujet politique. Même dans le système des Nations unies, la Méditerranée est partagée sous forme de répartitions géographiques. D’ailleurs dans les négociations du climat, elle est morcelée entre groupes différents. Pourtant, la Méditerranée a sa propre identité. Elle a ses problèmes communs à résoudre ensemble.

L’objectif de célébrer cette journée est donc de faire émerger la Méditerranée dans sa réalité de sujets qui méritent d’être pris en compte dans leur intégralité.

Cette journée intervient où l’humanité traverse une crise sans précédent, celle de la pandémie de la Covid-19. Il y a aussi les drames de l’immigration, les changements climatiques. Comment peut-on réussir à relever ces défis à l’avenir ?

Nous avons une vision par rapport à ces questions. Les problèmes de la Méditerranée ne doivent pas être appréhendés de manière séparée. Par exemple, en ce qui concerne le changement climatique, nous devons mettre en commun nos ressources complémentaires. La solution peut se dupliquer sur toutes les autres thématiques (économie, ressources forestières, énergies). Unissons-nous. Mettons ce que nous avons en commun de façon coopérative. Cela va nous permettre d’affronter ensemble nos défis communs, ce qui nous permettra aussi de pallier au manque d’intégration et de garantir une redistribution et une répartition équitables des ressources et bénéfices en partage.

Le Maroc est un acteur dynamique dans le processus euro-méditerranéen. Quel regard portez-vous sur l’action du Royaume au sein de la Méditerranée ?

Le Maroc est un protagoniste de nombreuses actions avec l’UpM dans plusieurs domaines, notamment ceux liés aux énergies renouvelables et au développement durable. Nous avons plusieurs accords et des collaborations opérationnelles.

Le Maroc est un acteur dynamique dans le processus méditerranéen dans une approche qui englobe également sa dimension africaine.

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