Le retour du Maroc à l’UA, un tournant historique (Universitaire)

Rabat – Le retour du Maroc à l’Union Africaine (UA) représente un tournant historique dans les relations afro-marocaines, a affirmé Mohamed Derouich, président de la Fondation Fikr pour le développement, la culture et les sciences.

Ce retour impulsé par SM le Roi Mohammed VI est ”une décision sage qui a permis au Royaume de reprendre le leadership dans tous les domaines, en parfaite coopération avec les pays frères et amis”, a-t-il déclaré à la Radio Marocaine d’Information RIM Radio, en marge d’une rencontre-débat organisée mardi par sa Fondation sous le thème ”Études africaines : Apport et perspectives”, notant que ”cette réintégration a pris de court les ennemis du Royaume et d’autres pays”.

Tout en exprimant que sa Fondation a salué en son temps ce retour triomphal du Maroc à sa famille africaine, il a rappelé que la Fondation avait invité des académiciens et des politiques africains à prendre part aux travaux d’une conférence internationale organisée à son initiative en juin 2014 à Rabat sous le thème ”Maroc-Afrique : Passé, présent et avenir” et qui a plaidé pour la réintégration du Maroc au sein de l’UA.

Pour cet universitaire, enseignant à l’université Ibn Toufail de Kénitra, cette conférence se voulait un plaidoyer pour une Union africaine forte et disposant de mécanismes efficients et adaptés en faveur des causes africaines tout en relevant l’engagement du Maroc pour une coopération Sud-Sud. Il a cité, à ce propos, toutes les initiatives prises par le Royaume en faveur de la mise à niveau des structures de l’UA et la matérialisation de projets socio-économiques et autres dans de nombreux pays africains.

Ce débat sur l’importance et les perspectives des études africaines a été organisé en partenariat avec l’Association des Régions du Maroc (ARM), la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), l’Observatoire National de l’Education et de la Formation (ONEF), en présence d’universitaires et de chercheurs, entre autres, le président de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, le directeur de la BNRM, Mohamed El Ferrane et le chercheur El Moussaoui El Ajlaoui.

Ce débat, souligne M. Derouich, cherche à jeter des éclairages sur l’histoire des études africaines, tout particulièrement depuis l’indépendance du Maroc, lesquelles études ont eu un impact notable sur les relations afro-marocaines à commencer par la conférence de 1961 qui a donné naissance deux années plus tard à l’Organisation de l’Unité Africaine.

Et de mettre en avant le rôle prépondérant du Maroc dans ses relations avec certains pays africains à la faveur de solides liens religieux et historiques et aussi les positions audacieuses du Royaume dans la défense de tout État africain visé par des actes hostiles.