La question environnementale au coeur des préoccupations de SM le Roi Mohammed VI

La question environnementale au coeur des préoccupations de SM le Roi Mohammed VI

vendredi, 26 juillet, 2013 à 10:13

Par Hamid Aqerrout

Nairobi – Conscient des nombreux enjeux et défis environnementaux auxquels fait face le Maroc, au même titre que les autres pays du monde, SM le Roi Mohammed VI a, de tout temps, fait de la question environnementale un choix stratégique qui préside aux destinées des politiques de développement au Maroc.

Il n’y a qu’à voir le nombre d’institutions et d’organismes étatiques crées à l’initiative du Souverain avec pour mission de veiller sur la chose environnementale pour s’en rendre compte.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, dont la présidence a été confiée à SAR la Princesse Lalla Hasnaa, et la Charte de l’environnement et du développement durable qui intègre les principes du développement durable et dont s’inspirent toutes les politiques de développement du pays ne sont, d’ailleurs, que quelques-uns de ces instruments dédiés à la préservation de l’environnement.

S’y ajoutent des dispositions juridiques comprenant des lois sur la préservation des forêts, l’eau, les énergies renouvelables ou encore la gestion des déchets, qui ont propulsé le pays au-devant de la scène internationale en matière de protection de l’environnement et de la transition vers l’économie verte.

Cet arsenal est ainsi venu concrétiser les hautes orientations royales d’inscrire l’approche environnementale dans les programmes de développement durable et prouve de façon on ne peut plus claire que le Royaume a, depuis longtemps, développé une conscience environnementale institutionnalisée à la faveur de la vision éclairée et sage du Souverain.

SM le Roi n’a eu, en effet, de cesse de préconiser une bonne gouvernance mondiale solidaire pour préserver la biodiversité et l’environnement et faire face aux nombreux défis découlant des changements climatique. C’est dans cet esprit de solidarité que le Maroc a noué un partenariat fructueux avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), à travers la conclusion dans la capitales kenyane Nairobi d’un accord entre la Fondation Mohammed VI et le Programme onusien.

Comme l’avait déclaré à la MAP le Sous-secrétaire général de l’ONU et directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, cet accord est une reconnaissance des efforts déployés par le Maroc en faveur de la protection de l’environnement.

Depuis plusieurs années, le Royaume s’est doté de programmes et d’une perspective prometteuse et est actuellement devenu un pays pionnier dans le domaine du développement durable, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, s’est-il félicité.

Témoigne également de ces efforts, la visite que SAR La Princesse Lalla Hasnaa a effectuée en février dernier, sur invitation de M. Achim Steiner, à la 27ème session du Conseil d’Administration/Forum Ministériel mondial de l’Environnement du Programme des Nations Unies pour l’environnement.

C’est dire que la question environnementale est en passe d’occuper une place de choix dans les politiques et programmes de développement au Maroc qui s’attèle à en faire un levier essentiel pour le développement.

Cette politique a été confortée par le développement et la mise en place de plusieurs programmes dans le domaine des énergies renouvelables : un important programme d’énergie solaire et un autre de l’éolien dotés d’une puissance de 2000 Mégawatts chacun et capables de créer plus de 50.000 emplois.

Il y a lieu de mettre en exergue à cet égard le lancement, dernièrement, du projet de construction du parc solaire de Ouarzazate, point de départ d’un ambitieux programme qui doit permettre au Royaume de s’imposer comme une place forte en matière de production d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.

Mieux encore, le pays uvre pour que 42 pour cent de l’énergie électrique provienne des énergies renouvelables et pour atteindre 15 pc d’efficacité énergétique à l’horizon 2020.

D’autres objectifs importants et non des moindres consistent à épurer et à réutiliser 80 pour cent des eaux usées dans l’irrigation d’ici 2030 et à développer la recharge des nappes phréatiques pour s’adapter aux changements climatiques, outre la mise en place des décharges contrôlées. La finalité étant de récupérer le biogaz pour produire de la bioénergie et d’atteindre un taux de 20 pc à l’horizon 2020 dans le recyclage des déchets qui doit passer de l’informel au formel.

Lors de la 11ème Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique relevant de l’ONU, le Royaume avait exhorté la communauté internationale à faire montre de bonne gouvernance afin de favoriser un haut niveau de solidarité et fédérer les efforts de l’ensemble des partenaires dans le sens de la protection effective de la biodiversité.

Donnant la preuve de son adhésion totale aux efforts internationaux pour juguler l’érosion de la biodiversité, le Maroc a entrepris les démarches nécessaires pour la ratification du Protocole de Nagoya, qui a déjà été adopté par les conseils du gouvernement et des ministres.

En outre, le Maroc s’est de tout temps montré en faveur d’une coopération accrue entre pays africains pour relever ensemble le défi environnemental et développer un nouveau paradigme économique où la richesse matérielle ne s’accompagnerait pas inévitablement d’une augmentation des risques environnementaux, de la pénurie de ressource et de la disparité sociale.

Le Royaume avait mis à la disposition des pays africains la riche expérience qu’il a acquise durant des décennies dans le domaine de l’environnement et du développement durable, afin de promouvoir la coopération Sud-Sud à laquelle a toujours appelé SM le Roi Mohammed VI.

En atteste, la création sur proposition du Royaume du Bureau de la Conférence des ministres africains en charge de la météorologie, en tant que mécanisme destiné à favoriser le développement de la météorologie et de ses applications dans le continent africain. Le Maroc a, d’ailleurs, été élu membre de cet organe ainsi que du groupe spécial “Task Force” chargé de proposer les aspects institutionnels et les méthodes de travail de la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie.

L’objectif ultime étant d’habiliter les pays africains à faire face ensemble aux menaces croissantes que la variabilité du climat et le changement climatique font peser sur le développement du continent.

Toutes ces actions et tant biens d’autres donnent la mesure de l’engagement du Maroc à hâter la transition vers l’économie verte, une économie qui entraine une amélioration du bien-être de l’homme et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources.

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