WISH: appel à encourager le partenariat public-privé dans le domaine de l’innovation pour la santé

Doha – Les participants au premier Sommet mondial de l’innovation pour la santé (WISH), dont les travaux ont pris fin mercredi à Doha en présence de SAR la Princesse Lalla Salma, présidente de la Fondation Lalla Salma Prévention et traitement des cancers, ont appelé à encourager le partenariat public/privé pour promouvoir l’innovation dans le domaine de la prise en charge médicale.

Dans leur déclaration intitulée “Propager les innovations pour la santé dans le monde” et ayant sanctionné les travaux de ce conclave, les participants ont souligné la nécessité de développer les sciences médicales basées sur les “fichiers géants”, à travers la mise en place de centres d’excellence destinés à la formation de spécialistes en sciences médicales et étude des comportements afin d’analyser ces fichiers.

Ils ont également exhorté les décideurs dans le domaine de la santé à “mettre en place des stratégies nationales de prise en charge des malades agonisants, à maximiser les ressources et à faire usage de la technologie low-cost pour renforcer l’accès aux soins pour ce segment des personnes malades”.

Les régimes médicaux nationaux sont tenus d’élaborer des plans et programmes locaux appropriés pour endiguer la hausse des taux d’obésité, à travers l’ajustement des régimes nutritionnels et des activités corporelles, ont-ils insisté.

Les spécialistes et praticiens ayant pris part à ce Sommet ont également appelé les bailleurs de fonds, gouvernements et secteur privé à investir dans la recherche dans le domaine de la sécurité routière et à adopter et mettre en oeuvre les recommandations du Rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus aux accidents de la circulation (2004).

Ils ont, d’autre part, souligné l’impératif de ratifier et d’exécuter les stratégies contenues dans le plan d’action onusien relatif à la sécurité routière et au traitement des traumatismes.

Un accent particulier a été également mis sur l’importance de concevoir des programmes dédiés à la culture sanitaire des populations, notamment en l’intégrant dans les cursus d’enseignement primaire et secondaire.

Les participants ont, à ce propos, recommandé d’impliquer les malades ainsi que leurs familles dans l’élaboration des programmes d’enseignement qui leur sont destinés afin qu’ils soient adaptés aux besoins réels des patients.

Il importe, par ailleurs, d’associer les citoyens à l’élaboration des politiques, en mettant en place des mécanismes de concertation et en exploitant les opportunités offertes par les nouvelles technologies d’information et de communication, ont-ils encore noté.