La communauté internationale est appelée à mettre un terme aux violations flagrantes des droits humains à Tindouf (experts)

Dakar- La communauté internationale est appelée plus que jamais à assumer pleinement ses responsabilités et à œuvrer pour mettre un terme aux violations flagrantes des droits humains dans les camps de Tindouf, ont souligné jeudi, des experts à l’antenne de Dakar du Centre des Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS- Paris).

Les populations séquestrées dans les geôles du polisario continuent au vu et au su de la communauté internationale de subir de graves atrocités d’où, la nécessité d’une intervention immédiate pour la fermeture de ces camps afin de permettre à ces Marocains de retrouver la liberté de regagner la mère patrie et de vivre dans la dignité, ont-ils ajouté lors des Matinales Géopolitiques du CEDS, organisées jeudi dans la capitale sénégalaise.

Le directeur général de l’antenne de Dakar du CEDS, M. Babacar Diallo, a plaidé, dans ce sens, en faveur d’une fermeture des camps de Tindouf, estimant qu’il n’y a aucune raison qu’on retienne des populations contre leur gré dans ces camps dans le seul et unique objectif de créer artificiellement une autre entité étatique qui, en réalité, n’existe pas et n’a aucune raison d’être.

M. Abdoul Latif Aïdara, expert en analyse géopolitique à l’antenne de Dakar du CEDS, s’est arrêté, quant à lui, sur les conditions socioéconomiques très difficiles dans les camps de Tindouf, le chômage et le manque de perspectives d’emplois qui, a-t-il précisé, sont au tant de facteurs qui peuvent favoriser le recrutement des jeunes issus de ces camps, par des groupes terroristes, notant que ces camps n’ont plus aucune raison d’exister étant donné qu’ils constituent un danger sur toute la région.