M’hamid El Ghizlane: Des rythmes et styles musicaux en fusion sur la scène du Festival international des Nomades
ES: Hajar EL FAKER.
M’hamid El Ghizlane – Les habitants et les visiteurs de la commune rurale de M’hamid El Ghizlane (province de Zagora) ont été conquis, jeudi soir, par un spectacle de musique et de chant alliant différents styles artistiques et rythmes de musique animé par des artistes en provenance du Maroc et de l’étranger.
Des groupes de musique, composés d’artistes de différentes origines, se sont produits successivement sur la scène érigée en plein centre du village de M’hamid El Ghizlane, vibrant au rythme de la 15ème édition du Festival international des Nomades, autant d’artistes au talent avéré qui s’inspirent du patrimoine culturel et artistique mondiale et fondent une expérience créative alliant divers genres artistiques.
Le public venu des quatre coins du monde a pu ainsi apprécier et danser au rythme d’une musique variée, qui reflète l’authenticité et la diversité culturelle que le Maroc ne cesse de mettre en avant et de préserver en faveur des générations montantes.
Acclamé par le public, le groupe Echos du Sahara (Hongrie/Maroc) a interprété avec brio ses chansons telles “Tambarma”, “Jarama”, “Ya Waylou” et “Ya Nabi”, suivi du groupe EtnoRom (Hongrie) qui a su par son talent transformer les airs et les rythmes gitans traditionnels en un jazz swing gitan avec ses tubes “Keren Shavorale drom”, “Haj szo Kerav” et “Opre gejom po foro”, offrant un spectacle de haute facture vivement applaudis par un public en transe émerveillé par des styles rythmiques ouverts à toutes les musiques du monde.
Sous les rythmes du pop et du rock occidental, le public du festival international des Nomades est tombé sous le charme du groupe Tamikrest (Mali), dont le nom signifie le nœud, la coalition et le futur. Originaires de la région de Kidal, ce groupe de musiciens touaregs, dont l’enfance a été marquée par la guerre civile, ont décidé de faire de la musique un moyen de soutenir les Touaregs dans leur combat et d’attirer l’attention sur leur situation.
Approché par la MAP en marge de ce concert, le chanteur-guitariste compositeur de Tamikrest, Ousmane Ag Mossa, qui s’est dit content de se produire pour la première fois au Maroc, a souligné l’importance de ce festival dans la préservation et la perpétuité du nomadisme, notant qu'”il est lui-même un vrai fils du désert, sans terres ni frontières, et qui aime vivre libre”.
Tout en évoquant leur style de musique, ce jeune artiste, habillé comme un rocker et chaussé de bottes de cow-boy, a relevé qu'”il y a une beauté brute dans notre musique, dans le groove entraînant et insistant qui alimente les chansons, et les lignes de basse maigres et sinueuses”.
Le festival a donné aussi l’opportunité au groupe Babylon System (Maroc) d’animer des spectacles, séduisant un public, composé majoritairement de touristes étrangers, tous sous le charme, contribuant à l’animation de la vie locale le temps de cette manifestation.
Le programme de la 15è édition du festival international des Nomades, organisée trois jours durant (22-24 mars) par l’Association Nomades du Monde, prévoit un large éventail d’activités culturelles et artistiques ayant pour objectifs de sauvegarder le patrimoine culturel et civilisationnel sahraoui, de booster le tourisme local et de consolider l’attractivité culturelle de la commune de M’hamid El Ghizlane.
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