L’écriture poétique, une “contrainte volontaire” choisie pour distiller les émotions (Khalil Hachimi Idrissi)

Tanger- Le journaliste et poète Khalil Hachimi Idrissi a confié, samedi à Tanger, avoir choisi l’écriture poétique en tant que “contrainte volontaire permettant de distiller les émotions” en disciplinant les mots derrière les rimes et les orientant vers la quête de l’authentique.

Intervenant lors d’une rencontre poétique autour de son premier recueil “Subterfuges”, organisée dans le cadre du Salon régional du livre de Tanger, M. Hachimi Idrissi a indiqué qu’après un parcours de longues années dans l’écriture journalistique, il lui a été vital de renouveler son rapport avec la plume en écrivant des poèmes, une manière de parler de choses plus intimes et assouvir un besoin de vérité.

Il s’agit de dire des choses vraies, de sortir des “subterfuges” et convenances imposés par le quotidien et, surtout, de trouver une forme d’unité entre ce que fait l’auteur sur le plan professionnel et ce qu’il est, ce qu’il ressent et ce qu’il pense, a-t-il noté.

“Subterfuges” est le fruit d’un cheminement arrivé à terme, d’une écriture arrivée à maturité sur le plan technique mais aussi sur celui de l’émotion, de l’image, des sens, et qui ne pouvait mieux s’exprimer qu’à travers un aspect poétique, a dit M. Hachimi Idrissi.

De son côté, Alexandre Pajon, directeur de l’Institut français de Tanger, a relevé que l’écriture poétique de Khalil Hachimi Idrissi constitue un bel exemple de littérature vivante, d’autant plus que la poésie représente le genre littéraire le plus intime, un véritable don de soi à travers lequel l’écrivain se met à nu et partage ses émotions les plus personnelles.

La rencontre poétique a été marquée par la lecture par M. Hachimi Idrissi de quelques poèmes de son recueil publié aux éditions “Zanzibar” (79 pages).