Les acteurs parlementaires jouent un rôle central pour renforcer la résilience des peuples face aux chocs économiques (DG adjointe du FMI)

Marrakech – La Directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), Antoinette Sayeh, a souligné, lundi à Marrakech, que les acteurs parlementaires jouent un rôle central pour le renforcement de la résilience des peuples face aux chocs économiques.

“Soutenir les décideurs, en particulier les législateurs, est de nature à renforcer l’accompagnement par les institutions financières internationales des économies des pays les plus vulnérables”, a ajouté Mme Sayeh lors du Forum parlementaire mondial, organisé par le Réseau parlementaire du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, en partenariat avec les deux Chambres du Parlement marocain, dans le cadre des Assemblées Annuelles de la BM et du FMI.

Elle a insisté, dans ce cadre, sur la nécessité de poursuivre le processus de financement des Etats afin de réduire l’écart entre les pays pauvres et riches et de créer un équilibre mondial, notamment en œuvrant pour la baisse des prix, l’amélioration de la gouvernance, la promotion des investissements et d’autres mesures législatives à même d’alléger le fardeau économique sur la société.

Sur un autre registre, Mme Sayeh a saisi cette occasion pour saluer la résilience du Maroc et des Marocains face aux répercussions du séisme d’Al Haouz, à l’instar de tous les défis, exprimant son soutien au Royaume.

Pour sa part, le directeur général senior de la Banque mondiale chargé des Politiques de développement et partenariats, Axel Van Trotsenburg, a indiqué que “l’accompagnement des décideurs politiques est essentiel dans le processus de renforcement des capacités techniques et de financement, dans l’optique d’atténuer les effets économiques de la pandémie, du réchauffement climatique et de la pauvreté”, entre autres.

Et de souligner que ce processus est de nature à améliorer les politiques publiques, promouvoir la gouvernance, réduire la bureaucratie et protéger la planète.

Il a, par ailleurs, appelé à redéfinir le concept de partenariat, notamment à travers l’établissement de partenariats avec des institutions privées, le renforcement de la digitalisation et la création de nouveaux standards à l’instar du financent hybride.

Le responsable de la BM a également fait savoir que la tenue des Assemblées annuelles de la BM et du FMI à Marrakech constitue une occasion non seulement pour célébrer les réalisations du Maroc, mais également pour souligner l’intérêt porté au continent africain, soulignant les efforts déployés par la Banque mondiale en vue de renforcer le capacités économiques des pays africains.

Il a également mis en avant la résilience “inspirante” et “impressionnante” développée par le Maroc face aux répercussions du tremblement de terre du 8 septembre dernier.

Les travaux des Assemblées annuelles de la BM et du FMI ont débuté, lundi à Marrakech, avec la participation du gotha mondial de l’économie et de la finance, afin d’examiner les principaux enjeux liés aux financements des économies, à la croissance économique et aux changements climatiques.

Plus de 12.000 participants, dont 4.500 délégués officiels de 190 pays, prennent part à ces Assemblées qui se déroulent jusqu’au 15 octobre.