Le MP appelle l’Onu et la communauté internationale à oeuvrer pour le démantèlement des camps de la honte à Tindouf

Rabat   –  Le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser, a appelé le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, ainsi que la communauté, à œuvrer pour le démantèlement des camps de la honte à Tindouf afin de libérer les populations séquestrées.

“Le sort des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien depuis plus de 40 ans “soulève de véritables inquiétudes et reste très préoccupant pour le Maroc”, lit-on dans une lettre adressée par M. Laenser au secrétaire général de l’Onu.

Pour lui, l’Algérie qualifie cette population de “Réfugiée” sans pour autant lui appliquer les dispositions de la convention de Genève de 1952, “puisque la population en question n’est ni identifiée, ni recensée, malgré les différents et nombreux appels du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) et des Nations unies”.

“Cette population ne jouit d’aucune liberté de mouvement, ni même des droits humains les plus élémentaires telle que la liberté d’expression”, a-t-il déploré, appelant à cet égard l’Onu et la communauté internationale à faire appliquer la Convention de Genève de 1952 en matière de droit des réfugiés dans la zone du conflit.

M. Laenser souligne également la nécessité de mettre la lumière sur les exactions commises dans les camps de Tindouf, notamment “les déportations des enfants pour des fins d’endoctrinement, le détournement des aides humanitaires, la torture des prisonniers, les violations des droits élémentaires des populations séquestrées”.