Campagne sucrière 2024/2025: Cosumar double les superficies cultivées avec un programme de 45.000 Ha
Casablanca – Le Groupe Cosumar lance une nouvelle campagne sucrière avec un programme couvrant 45.000 hectares, contre 23.000 hectares l’année précédente.
Pour la campagne actuelle 2024/2025, Cosumar prévoit une augmentation notable des surfaces consacrées à la culture de la betterave à sucre, atteignant 45.000 hectares, contre 23.000 hectares l’année précédente, malgré des conditions climatiques difficiles qui persistent dans certaines périmètres sucriers, indique le groupe dans un communiqué.
Ces superficies se répartissent en 10.000 hectares à Doukkala, 10.000 hectares à Tadla, 6.000 hectares dans l’Oriental, 13.000 hectares au Gharb, et 6.000 hectares au Loukkos, précise le communiqué, notant que pour la culture de la canne à sucre, le Groupe prévoit l’exploitation de 5.000 hectares dans les régions du Gharb et du Loukkos.
Pour cette campagne, bien que la rareté des précipitations persiste dans certaines régions, les efforts du gouvernement pour assurer l’accès à l’eau d’irrigation permettent d’envisager des conditions de culture plus favorables.
La campagne précédente, 2023/2024, avait également fait face à des défis similaires, rappelle le groupe, ajoutant que grâce à la résilience et à l’engagement des acteurs de la filière sucrière, Cosumar et ses partenaires agriculteurs ont réussi à obtenir des rendements satisfaisants.
Cette performance s’est traduite par une hausse significative des revenus des agriculteurs grâce à l’accompagnement du Groupe et aux appuis financiers importants mis en place par l’État, ajoute la même source.
Ces objectifs ambitieux visent à renforcer la production nationale de sucre et la souveraineté alimentaire du pays en fonction de la disponibilité en eau d’irrigation.
Selon la même source, le Chef du Gouvernement a répondu favorablement aux doléances des interprofessions agricoles lors de la réunion du 10 octobre dernier avec la Comader et les Interprofessions Agricoles pour répondre aux préoccupations des agriculteurs et des professionnels du secteur de l’agriculture.
Il a été convenu que des lâchers d’eau des barrages soient autorisés durant toute l’année agricole dans les périmètres du Gharb, de la Moulouya et du Loukkos, ainsi qu’une dotation pour le démarrage de la campagne au niveau de Tadla, précise le communiqué.
Les projets de dessalement d’eau de mer entrepris par l’État, mis en service ou en cours de réalisation, contribueront à préserver les ressources hydriques. Le transfert d’eau du bassin de Sebou vers celui du Bouregreg, opéré fin 2023, renforcera aussi cette gestion des ressources.
Ces infrastructures sont cruciales pour l’agriculture, notamment dans les périmètres du Tadla et de Doukkala. Elles permettront de maintenir et de développer les superficies dédiées aux cultures sucrières, conformément aux objectifs du contrat-programme 2021-2030 signé entre l’Etat et la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre (FIMASUCRE).
Cosumar, en tant qu’agrégateur, a sécurisé un approvisionnement en semences, engrais et produits phytosanitaires pour un montant dépassant les 500 millions de dirhams. Le soutien financier du gouvernement sur les prix des engrais permet aux agriculteurs de réduire significativement leurs coûts.
Le Groupe et la filière sont convaincus que l’appui financier accordé par l’État pour soutenir le prix des plantes sucrières en faveur des agriculteurs (80 DH par tonne pour la betterave et 70 DH pour la canne à sucre) jouera un rôle clé dans l’allègement significatif de leurs charges.
Cette aide leur permettra non seulement de mieux absorber les coûts de production, mais aussi de bénéficier d’une augmentation de leurs revenus, renforçant ainsi la rentabilité et la compétitivité de la filière sucrière pour une contribution accrue à la souveraineté alimentaire du pays, tout en contribuant au développement des régions agricoles.
A travers l’amélioration continue de la compétitivité et de la rentabilité des cultures, Cosumar affirme qu’il continuera à soutenir durablement les revenus des agriculteurs partenaires.
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