Ouverture à Ifrane de la 2ème rencontre régionale du débat national sur les terres collectives

Fès  – La deuxième rencontre régionale du débat national sur les terres collectives s’est ouverte mardi à Ifrane pour tenter de dégager une nouvelle approche concertée et prospective pour la gestion des terres collectives au Maroc.

Au cours de cette rencontre, qui intervient après celle tenue la semaine dernière à Oujda, les participants vont débattre des objectifs et de la démarche du débat national sur les terres collectives qui avait été lancé le 19 mars dernier à Rabat sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

En ouvrant la réunion, le gouverneur, directeur des Affaires rurales au ministère de l’Intérieur, Abdelmjid El Hankari, a insisté sur l’importance des terres collectives dans le tissu socio-économique du Maroc et sur la nécessité d’une meilleure intégration des ayants droit dans le processus de développement suivant une approche qui cadre parfaitement avec les acquis réalisés par le Royaume dans différents domaines, notamment l’adoption d’une nouvelle Constitution et le lancement du chantier de régionalisation avancée et de renforcement de la politique de  déconcentration.

Après avoir souligné que la problématique des terres collectives requiert désormais l’attention de l’ensemble des partenaires politiques, économiques et sociaux, des chercheurs et des journalistes, il a fait remarquer que le dialogue, la concertation et le consensus sur tous les aspects de ce dossier et la présentation de propositions à caractère législatif et organique sur les modes de gestion de ces terres demeurent le meilleur moyen pour trouver des solutions à ces problématiques et à ces contraintes.

Pour le directeur des Affaires rurales, toute approche concernant la réforme de ce cadre de gestion des terres collectives doit être globale et cerner les différents contours de cette problématique sur les plans économique, social et environnemental et tenir compte des multiples modes de gestion de ces terres.

Le wali de la région de Meknès-Tafilalet, Ahmed Moussaoui, a souligné, de son côté, que l’objectif de ce débat est de parvenir à une meilleure approche à même de réaliser un saut qualitatif dans la gestion des terres collectives, d’améliorer les conditions de vie des ayants droit et d’assurer leur intégration dans le processus de développement socio-économique.