Les commissions régionales du CNDH sont des acteurs incontournables dont la rigueur et le professionnalisme n’est contesté par personne (M. El Yazami)

Rabat – Les commissions régionales relevant du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en général, et ceux installées dans les régions de Tan Tan-Guelmim-Assa-Zag, Laâyoune-Boujdour-Smara et Dakhla-Aousserd, dont “la rigueur et le professionnalisme n’est contesté par personne, sont considérées comme des acteurs incontournables”, a indiqué le président du CNDH, M. Driss El Yazami. 
Ces commissions, qui ont un travail quotidien avec des bureaux ouverts tous les jours aux citoyens, oeuvrent “de manière rigoureuse, professionnelle et conforme aux standards les plus élevés en matière des droits de l’Homme”, a-t-il dit dans un entretien à la MAP, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme.

Il a, dans ce sens, affirmé que tout le monde reconnait aujourd’hui les efforts consentis par ces commissions régionales dans les provinces du sud, en l’occurrence le Secrétaire général de l’ONU, son envoyé personnel pour le Sahara, Christopher Ross, outre les ONGs internationales et les “postes diplomatiques” à Rabat qui visitent régulièrement ces régions. Pour la seule année 2012, la commission régionale de Laâyoune a reçu 60 délégations étrangères, a-t-il précisé.

“Nous sommes donc en même temps transparents et ouverts. Nous faisons notre travail de manière professionnelle en veillant à la diffusion de la culture des droits de l’Homme”, a ajouté M. El Yazami, faisant remarquer que 19 séminaires de formation aux droits de l’Homme ont été organisés à Laâyoune depuis la mise en place de la commission dans la région et le 20ème séminaire va se tenir à partir du 9 décembre courant en partenariat avec un Institut international basé à Genève.

M. El Yazami souligne qu’au sein du CNDH, en général, et au sein des commissions régionales dans les provinces du sud “nous pensons qu’il faut diffuser la culture des Droits de l’Homme parce qu’il y a du +bla bla+ sur ces droits mais une culture très faible en la matière”, relevant que ces commissions “reçoivent les plaintes des citoyens sans discrimination aucune quelle que soit la personne qui s’adresse à ces institutions et quel que soit son point de vue politique”.