Najat Saadoune, l’icône bruxelloise de l’action associative

Najat Saadoune, l’icône bruxelloise de l’action associative

jeudi, 3 mars, 2016 à 10:50

Par Morad El Khanchouli

Bruxelles, 03 mars. 2016 -(MAP)- A Bruxelles, Najat Saadoune est une véritable icône de l’action associative. Aider à résoudre les problèmes du quotidien de femmes désemparées, redonner le sourire à des enfants atténués par la maladie, remettre des jeunes désorientés sur les rails de la vie, cette belgo-marocaine en a fait une vocation, une raison d’être.
Humble, discrète, toujours à l’écoute, Najat Saadoune préfère l’ombre de l’action aux feux de la rampe. Allergique à l’injustice, à la misère humaine, elle n’a pas attendu le développement actuel de l’action associative pour s’y embarquer.
‘’A l’époque où nous avions décidé de créer notre structure associative, l’action n’était portée que par l’énergie et les sacrifices de quelques femmes’’, raconte, dans un entretien à la MAP, la présidente de l’association Dar El Ward (la maison des roses), qui embaume, depuis plus d’un quart de siècle, la vie de nombreuses personnes, aussi bien en Belgique qu’au Maroc.
Au début de l’aventure, l’idée était seulement de créer un espace pour des femmes immigrées cloitrées chez elles, s’ennuyant à mourir. Najat Saadoune explique que le choix du nom de l’association (Dar El Ward) n’était pas fortuit, car il s’agissait de choisir un nom qui évoquait ce besoin pour les femmes et leurs enfants de s’épanouir, de respirer, d’éclore.
De fil en aiguille, le champ d’action de l’association s’est élargi. Il ne s’agissait pas uniquement d’organiser des ateliers ou d’ouvrir des espaces de discussion au sein de l’association, mais de faire sortir les femmes de leur petit cocon familial pour voir le monde, leur nouveau monde.
Aujourd’hui, les militantes de la maison des roses n’ont rien perdu de leur énergie, de leur dévouement au service de l’autre. Aidées par des gens ordinaires, mais aussi par un réseau très large de mécènes qui leur ‘’font confiance’’, Najat et ses compagnons d’aventure tentent de répondre, souvent dans l’urgence, à l’un ou l’autre cas social, à accompagner les gens dans la résolution de leurs problèmes du quotidien, qu’il s’agisse de maladie, de décrochage scolaire, de recherche d’emploi ou des procédures administratives.
‘’Nous essayons dans la mesure de nos moyens d’aider les gens à se relever, de traduire en quelque sorte l’approche de proximité prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI’’, assure cette belgo-marocaine, attachée jusqu’à la moelle à ses origines.
Consciente de sa capacité de fédérer autour d’elle les énergies des uns et des autres, elle consacre une partie de son temps à aider certains jeunes déracinés à retrouver confiance en soi, reprendre goût à la vie. ‘’Notre rôle est de leur transmettre le lien fort que nous avons gardé avec notre pays’’, dit-elle le sourire affectueux.
A cheval entre deux cultures, elle a toutefois le regard souvent tourné vers son pays d’origine. Au Maroc, elle s’active depuis de longues années dans le développement de projets destinés aux jeunes et moins jeunes.
Aux côtés d’acteurs associatifs opérant aussi bien en Belgique qu’au Maroc, elle contribue au montage de projets et à la recherche de financements. ‘’D’un petit projet humanitaire consistant en l’achat de médicaments qui ne sont pas commercialisés au Maroc, le forage d’un puits, ou un grand projet de développement, nous n’hésitons pas à mettre la main à la pâte’’, s’enorgueillit-elle.
Revendiquant sa marocanité, partout où elle prend la parole, Najat Saadoune ne rechigne pas à expliquer, surtout aux jeunes, la diversité et la richesse des affluents de l’identité nationale.
Joignant les actes aux paroles, elle organise des voyages culturels, notamment aux provinces du sud du Royaume, pour des jeunes marocains, mais aussi des Belges de souche. Le but : entretenir le lien avec le Maroc et donner des éléments permettant de comprendre le différend autour du Sahara marocain.
‘’Le Sahara marocain fait partie de nous, de notre identité. Par rapport à mon histoire, à mon éducation, ne pas parler du Sahara, c’est comme m’amputer d’un membre de mon corps’’, s’émeut Najat Saadoune, qui se dit fière d’être à la fois marocaine, belge et d’être respectée pour ce qu’elle est.

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